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vivre ensemble - Page 4

  • « Vivre ensemble » : des instituteurs « délogés » par les dealers de leur appartement de fonction à Sevran (93)

    Publié par Guy Jovelin le 04 septembre 2019

    Le vivre ensemble, oui ! Mais pas trop près… Après les journalistes gauchistes qui placent leurs rejetons dans des lycées privés pour éviter à leur progéniture la joie de côtoyer quotidiennement « les chances pour la France », les instituteurs qui préfèrent quitter leur appartement de fonction pour ne pas avoir à vivre dans un quartier trop bigarré.

    Trouvé sur Le Parisien : « Lassés par le trafic de drogue, les instits ont fini par déménager. A Sevran, en bordure de l’école élémentaire Marie-Curie, au 8 rue Pierre-Brossolette dans le quartier Rougemont, un bâtiment d’appartements de fonction dédiés en partie aux enseignants… n’en abrite plus aucun. Virés par les dealers.

    « Les deux derniers qui y habitaient sont partis dans le courant de l’année scolaire 2018-2019. Ils ont été relogés ailleurs dans la ville », confirme-t-on dans l’entourage du maire Stéphane Blanchet (SE).

    Ce mardi matin, dans l’une des écoles de ce groupe scolaire, on nous confirme que « le trafic de drogue, le bruit à toute heure, le squat de certains appartements, l’insalubrité, ont eu raison de la patience de ces enseignants ». »

     

    Source : contre-info

  • Bernard Lugan : « Au Mali, les dirigeants français ont voulu imposer l’utopique ‘vivre ensemble’ »

    Publié par Guy Jovelin le 12 mars 2019

    Bernard Lugan : « Au Mali, les dirigeants français ont voulu imposer l’utopique 'vivre ensemble'. »

    Bernard Lugan : « Au Mali, les dirigeants français ont voulu imposer l’utopique ‘vivre ensemble’ »

    Par Bernard Lugan, historien et spécialiste de l’Afrique ♦ Découvrez ci-dessous l’éditorial du numéro 111 (mars 2019) de L’Afrique Réelle, lettre d’information proposée par Bernard Lugan.

    Le sentiment anti-français en hausse au Mali

    En dépit de l’élimination par l’armée française le 21 février 2019 de l’Algérien Yahia Abou al-Hamman, chef de « l’émirat de Tombouctou », et qui était l’un des trois principaux chefs de la coalition jihadiste sahélienne GSIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), la situation se complique au Mali.

    Le sentiment anti Français y a même explosé le 10 février 2019 quand, à Bamako, devant plusieurs dizaines de milliers de partisans, l’imam wahhabite Mahmoud Dicko a déclaré : « Pourquoi c’est la France qui dicte sa loi ici ? Cette France qui nous a colonisés et continue toujours de nous coloniser et de dicter tout ce que nous devons faire. Que la France mette fin à son ingérence dans notre pays. » 

    Un singulier remerciement pour tout ce que nos Armées ont fait pour son pays…

    Les 3 erreurs de la France

    La vérité est que, face à la grande complexité des réalités maliennes, l’erreur française fut triple :

    1) En 2013, il aurait fallu subordonner la reconquête de Gao, de Tombouctou et du nord Mali par Serval à la reconnaissance préalable par Bamako d’une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale prenant véritablement en compte les spécificités nordistes, ce qui n’a pas été fait.

    2) Au lieu de cela, Paris imposa une fois de plus l’aberrante solution électorale. Or, comme l’ethno-mathématique a automatiquement donné la victoire aux plus nombreux, c’est à dire aux sudistes, la revendication touareg a donc été « démocratiquement » délégitimée..

    3) Les autorités françaises ont refusé de voir que pour Bamako, l’ennemi principal est le séparatisme touareg et non l’islamo-jihadisme combattu par Barkhane.

    Au lieu de partir du réel ethno-racial sahélien, aveuglés par leur idéologie, les dirigeants politiques français ont voulu imposer l’utopique « vivre ensemble ». Ils imaginaient sans doute que la fée électorale allait, d’un coup de baguette magique, faire accepter à des nomades berbères ou arabes de se soumettre au bon vouloir des agriculteurs noirs sédentaires que leurs ancêtres razziaient, et aux sudistes de cesser de prendre leur revanche sur ceux qui, avant la colonisation libératrice, réduisaient leurs ancêtres en esclavage.

    Par la faute de nos gouvernants, Barkhane se trouve donc désormais prise entre le marteau et l’enclume avec des possibilités de manœuvre réduites en raison de la multiplication des mines posées sur les axes de communication obligés.

    Certes, de brillantes opérations permettent de liquider les têtes du jihadisme mais il faut bien voir que, de plus en plus fixée sur des emprises coupées des populations, comment Barkhane dont l’essentiel des moyens est désormais utilisé à son auto-protection pourrait-elle répondre aux problématiques régionales millénaires ?

    D’autant plus que ses cadres ne reçoivent plus de formation africaniste, depuis que les véritables enseignements en cette matière ont été supprimés, tant à Coëtquidan qu’à l’Ecole de Guerre…

    Au sommaire du numéro :

    Actualité
    Algérie : derrière les élections, le naufrage économique

    Dossier : Libye, le général Haftar maître du jeu
    – Le coup de pied du général Haftar dans la fourmilière du Fezzan
    – Haftar-Russie-Turquie contre Fayez el-Sarraj et les Occidentaux

    Dossier : Le fragile verrou tchadien
    – La terre, les hommes et leurs conflits
    – Les nouvelles guerres du nord (2019)

    Histoire et justice
    Rwanda : un non-lieu valant accusation…

    Bernard Lugan
    12/03/2019

    Source : L’Afrique Réelle

    Crédit photo : Institut Iliade

     

    Source : polemia